“No dia 24 de março de 1999, os passageiros que aguardavam a partida
do voo para Barcelona assistiram a um espetáculo sem nome. Quando o
avião se encontrava em sua terceira hora de atraso inexplicável, um dos
viajantes deixou seu lugar e foi despedaçar o crânio várias vezes numa
das paredes do saguão. Ele estava tomado de uma violência tão
extraordinária que ninguém ousou interpor-se. Ele continuou até morrer.
As testemunhas desse suicídio inqualificável foram precisas quanto
a um detalhe. Cada vez que o homem batia a cabeça contra a parede, ele
pontuava seu gesto com um berro. E o que ele gritava era:
– Livre! Livre! Livre!”
Amélie Nothomb. Cosmétique de l'ennemi. Paris: Albin Michel, 2001, p. 123
"Le 24 mars 1999, les passagers qui attendaient le départ du vol pour Barcelone assistèrent à un spectacle sans nom. Comme l'avion en était à sa troisième heure de retard inexpliqué, l'un des voyageurs quitta son siège et vint se fracasser le crâne à plusieurs reprises sur l'un des murs du hall. Il était animé d'une violence si extraordinaire que personne n'osa s'interposer. Il continua jusqu'à ce que mort s'ensuivît.
Les témoins de ce suicide inqualifiable précisèrent un détail. Chaque fois que l'homme venait se taper la tête contre la paroi, il ponctuait son geste d'un hurlement. Et ce qu'il criait, c'était:
- Libre! Libre! Libre!"
Amélie Nothomb. Cosmétique de l'ennemi. Paris: Albin Michel, 2001, p. 123
"Le 24 mars 1999, les passagers qui attendaient le départ du vol pour Barcelone assistèrent à un spectacle sans nom. Comme l'avion en était à sa troisième heure de retard inexpliqué, l'un des voyageurs quitta son siège et vint se fracasser le crâne à plusieurs reprises sur l'un des murs du hall. Il était animé d'une violence si extraordinaire que personne n'osa s'interposer. Il continua jusqu'à ce que mort s'ensuivît.
Les témoins de ce suicide inqualifiable précisèrent un détail. Chaque fois que l'homme venait se taper la tête contre la paroi, il ponctuait son geste d'un hurlement. Et ce qu'il criait, c'était:
- Libre! Libre! Libre!"
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