“Sim, cada vez mais ela reclamava com ele da vida que levavam. Não
era aquilo, dizia ela, a verdadeira vida. E quando ele lhe perguntava em
que consistia ao certo a VERDADEIRA VIDA, ela dava de ombros sem
responder, como se soubesse que ele não compreenderia nada de suas
explicações. E depois ela reencontrava seu sorriso e sua gentileza e
quase se desculpava por seu mau humor. Com ar resignado ela lhe dizia
que no fundo tudo aquilo não era tão sério. Um dia, talvez, ele compreenderia o que era a VERDADEIRA VIDA.”
Patrick Modiano (1945-). Dans le café de la jeunesse perdue. Paris: Gallimard (folio), 2007, p. 52
“Eh bien oui, elle lui faisait de plus en plus de reproches au sujet de leur vie quotidienne. Ce n’était pas cela, disait-elle, la vraie vie. Et quand il lui demandait en quoi consistait au juste la VRAIE VIE, elle haussait les épaules sans répondre, comme si elle savait qu’il ne comprendrait rien à ses explications. Et puis elle retrouvait son sourire et sa gentillesse et elle s’excusait presque de sa mauvaise humeur. Elle prenait un air résigné et elle lui disait qu’au fond tout cela n’était pas bien grave. Un jour, peut-être, il comprendrait ce qu’était la VRAIE VIE.”
“Eh bien oui, elle lui faisait de plus en plus de reproches au sujet de leur vie quotidienne. Ce n’était pas cela, disait-elle, la vraie vie. Et quand il lui demandait en quoi consistait au juste la VRAIE VIE, elle haussait les épaules sans répondre, comme si elle savait qu’il ne comprendrait rien à ses explications. Et puis elle retrouvait son sourire et sa gentillesse et elle s’excusait presque de sa mauvaise humeur. Elle prenait un air résigné et elle lui disait qu’au fond tout cela n’était pas bien grave. Un jour, peut-être, il comprendrait ce qu’était la VRAIE VIE.”
Nenhum comentário:
Postar um comentário