J’ai fini avec Unnatural causes. P. D. James is really fantastic. Je suis au comble de ma joie parce que j’ai encore 12 livres à lire de cet auteur. Mais il ne faut pas oublier que je suis en train d’écrire une thèse et que je ne peux pas me plonger dans la littérature de mystère avec trop de fureur et de folie. J’écris une thèse, voilà! Ce n’est plus une dissertation; c’est une thèse, et ça me fait peur. Pourtant, c’est amusant. C’est comme si j’étais aussi un détective en train de faire une investigation sur quelque crime passé. J’éssaie de réunir les indices dans des petits cadres d’intelligibilité, pour qu’après je puisse réunir tous ces cadres dans des cadres plus grands, pour avoir les chapitres et, après, la thèse. C’est un processus très compliqué mais qui n’est pas impossible de se concrétiser si vous avez une organisation rigoureuse. Je suis très rigoureux avec mon travail. Je crois même que je suis trop rigoureux, presque fou. Demain je vais au Archive, mais après je vais au cinéma. Il faut voir Celebrity de Woody Allen. J’adore ce metteur-en-scène [ou directeur, je ne sais pas]. Je m’identifie un peu avec ses personnages. Ils sont presque toujours liés au monde de la littérature, du cinéma, de la télévision; ils ont des problèmes amoureux, des crises d’identité; ils ne savent pas quel est le sens de la vie, pourquoi nous sommes ici dans ce monde; ils ont peur de mourrir, de ne plus exister; enfin, c’est moi. Pourtant je n’ai pas des problèmes amoureux. Nous sommes très bien, Maisa et moi. I’m very happy with her. She’s a loving person, sweet, adorable; she’s a princess and at this very moment I’d like to be in her arms, kissing her... “Um dia frio, um bom lugar pra ler um livro, e o pensamento lá em você, pois sem você eu não vivo; um dia triste, toda a fragilidade incide, e o pensamento lá em você, e tudo me divide [...] espero com a força do pensamento recriar a luz que me trará você.”(Djavan).
Belo Horizonte, le 25 octobre, 2000
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